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Résumé
"A Bamako, les femmes sont belles", dit la chanson. La réalisatrice, guadeloupéenne donc "une africaine perdue à jamais", part à la rencontre sensible et respectueuse des femmes de Bamako et de Ségou qui construisent le Mali. Une vingtaine d'entre elles, de milieu et de niveau d'éducation différents, parlent de leur quotidien et le film fait ressortir la force de chacune.
Toutes parlent de leur vie professionnelle, des réseaux d'entre-aide qu'elles mettent en place, que ce soit dans une clinique ou pour des services juridiques. Aissa est maintenant exploitante de carrière, mais elle est issue d'une famille de pécheurs, est devenue coiffeuse, puis tisseuse, et dirigea une entreprise qui l'emmena jusqu'à New York. En 1991, les femmes se sont révoltées contre le gouvernement militaire, l'armée a ouvert le feu sur elles. Deux jours après, le gouvernement est tombé. A Ségou, une coopérative de femmes a réussi à avoir une fontaine. Elles ont vendu l'eau en temps de sécheresse ; maintenant, elles ont fondé leur troupe de théâtre. La polygamie est une douleur et l'excision une tradition qu'elles dénoncent. Clairement, ces femmes sont sortie de l'ombre, "elles ont les yeux ouverts".
(Nathalie Magnan)
Descriptif technique
- Production
- Iskra, La Sept-Arte
- Participation
- CNC, ministère de la Coopération, ministère de la Culture, Procirep, ORT Mali
- Réalisation
- Christiane Succab-Goldman
- Année
- 1995
- Durée
- 64'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui