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François Nourissier

1996, documentaire, 47 min, couleur

Réalisation : Bernard Queysanne

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Filmé en abyme, le récit inaugural de ce portrait s'inscrit en "scène primitive" d'une carrière d'écrivain : c'est un dimanche de l'automne 1935.

Images

Résumé

Filmé en abyme, le récit inaugural de ce portrait s'inscrit en "scène primitive" d'une carrière d'écrivain : c'est un dimanche de l'automne 1935. Un homme emmène pour la première fois son fils de 8 ans au cinéma. Au cours de la projection, l'enfant voit s'effondrer son père. Aux images en noir et blanc succède alors le visage en gros plan de François Nourrissier : "Mon père était mort."

Et tandis qu'un travelling arrière le découvre dans une salle de cinéma, regardant son visage sur l'écran, il poursuit : "Ma vraie vie a commencé ce jour-là." Une vie (1927-2011) marquée par l'inappétence à vivre, un profond sentiment de honte et la détestation de son propre corps. A ce dégoût de soi, François Nourrissier réagit pendant des années par la dissimulation qui, érigée en mode littéraire, lui fait écrire "de jolies choses frivoles". Jusqu'à sa rencontre et son mariage au début des années 1960 avec la peintre Cécile Muhlstein : il prend alors conscience qu'il "suffit de dire la vérité pour qu'elle devienne supportable". Quelques pages du roman quotidien de l'auteur de La Crève, La Fête des pères, Un Petit Bourgeois, Le Gardien des ruines... et nonobstant président de l'académie Goncourt.

(Myriam Bloedé)

Descriptif technique

Production
Mars International Productions, France 3
Participation
CNC, Procirep, ministère de la Culture
Conception
Jérôme Garcin, Bernard Queysanne
Sujet
François Nourissier
Réalisation
Bernard Queysanne
Année
1996
Durée
47'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne