Catalogue

1992, documentaire, 50 min, couleur
Réalisation : Stéphane Gatti
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Résumé
En juillet 1992, dans le cadre du Festival d'Avignon, Armand Gatti présente le spectacle Ces empereurs aux ombrelles trouées au Musée lapidaire, création montée avec des habitants des quartiers périphériques. Stéphane Gatti prolonge le discours de la pièce par un dispositif vidéo composite jouant sur "l'inépuisable combinatoire des lettres", entrelaçant les Qui suis-je ? des 18 stagiaires de cette expérience et des moments du spectacle.
Moïse et Aaron, opéra inachevé (1930-1932) de Schoenberg, sert de base à la pièce de Gatti. Aux derniers mots de Moïse dans cette œuvre - "Ô parole, parole qui me manque" - Gatti répond qu’il faut repartir de l’essence phonétique de la langue pour faire renaître la poésie. La citation du poète russe Khlebnikov, intégrée en filigrane dans le film, illustre cette théorie : "Il n'y a pas de révolutions politiques possibles, de révolution il n'y a que celle du soleil." À l'écran, la bataille entre les images et les mots (sous-titres, banc-titre, incrustations de fenêtres) éclate la vision du spectateur. Mais l'enjeu de la pièce est aussi de dépasser les cultures et les différences religieuses ; en partie chanté, sur une création musicale de Jean-Paul Olive, le texte mélange français, allemand et arabe. En s'adressant aux exclus, Gatti les encourage à dépasser leurs difficultés et à surmonter les échecs : "Ce que nous sommes, ce ne sont pas nos défaites mais l'énergie qu'elles engendrent."
(Tristan Gomez)
Descriptif technique
- Production
- La Parole errante
- Participation
- Caisse des dépôts et consignations
- Sujet
- Armand Gatti, Arnold Schoenberg
- Réalisation
- Stéphane Gatti
- Année
- 1992
- Durée
- 50'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui