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Yves Boisset - Paroles de cinéaste

2013, documentaire, 60 min, couleur

Réalisation : Guy Seligman

Vidéos

Yves Boisset retrace sa carrière, de ses premiers émois cinéphiliques adolescents à ses récents films engagés.

Images

Résumé

Yves Boisset retrace sa carrière, de ses premiers émois cinéphiliques adolescents à ses articles dans la revue Cinéma 57, de ses succès notables à ses récents téléfilms engagés. Il relie sa passion du fait divers à son passé de journaliste : pour lui, ils sont le reflet de la société. Filmé sur un fond noir où défilent photographies et affiches de ses films comme autant de traces de son riche parcours, le réalisateur se confie avec générosité.

D’abord assistant réalisateur, Yves Boisset gère avec brio le plateau de Paris brûle-t-il ? (René Clément, 1966) et apprend de Claude Sautet à diriger les acteurs en les mettant dans la bonne atmosphère. Après un premier film qui connaît succès public et critique, Coplan sauve sa peau (1968), il se heurte à la censure avec Un Condé (1970), portrait peu flatteur de la police, puis avec Le Juge Fayard dit le Sheriff (1977), inspiré par l’assassinat du juge Renaud et dans lequel il doit remplacer les références au SAC par un bip. Boisset sait qu’en faisant appel à des stars il donne à ses sujets politiques plus d’écho : L’Attentat (1972), sur l’affaire Ben Barka, réunit entre autres Jean-Louis Trintignant, Michel Piccoli, Jean Seberg. Pour lui, la télévision est aujourd’hui le meilleur moyen de toucher un large public. Les parcours de Seznec, Dreyfus, Salengro ou Moulin l’inspirent pour des téléfilms à succès. Il regarde son œuvre passée avec humilité et tendresse.

(Martin Drouot)

Descriptif technique

Production
INA
Participation
CNC, Ciné+
Sujet
Yves Boisset
Réalisation
Guy Seligman
Année
2013
Durée
60'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne