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Résumé
Construite à la fin des années 1970 par l’architecte Renée Gailhoustet à Aubervilliers, la Maladrerie est un ensemble d’habitat collectif doté de formes angulaires atypiques et de jardins suspendus. À travers les chants de ses habitants et le cheminement des enfants dans les espaces communs, Flavie Pinatel ravive l’utopie de cette architecture, pensée comme un contre-modèle des grands ensembles.
Renée Gailhoustet rêvait d’une architecture où puissent entrer en harmonie l’espace individuel et l’espace collectif. Il suffit de parler d’harmonie pour penser à la musique, et l’espace ouvert par le chant est lui-même un mélange d’intimité et de partage. Les chansons appartiennent à tout le monde et pourtant elles expriment les plus profonds de nos sentiments. Déambuler à la suite des habitants, écouter leurs chants qui viennent des quatre coins du globe, c’est découvrir un territoire familier, une architecture vécue plus qu’un monument. Les formes de la Maladrerie, aujourd’hui délabrée, ses créneaux de béton, ses motifs de brique et ses bow-windows la font ressembler à un vieux manoir anglais. Sa végétation luxuriante, ses pelouses et ses recoins ombragés semblent offrir un décor idéal pour les jeux des enfants. Quelques tags et un caddy bleu échoué dans une mare nous feront-ils croire le contraire ? Le film se libère de tout préjugé pour laisser le regard s’épanouir calmement.
(Sylvain Maestraggi)
Descriptif technique
- Production
- Films de force majeure, Périscope
- Participation
- CNC, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ministère de la Culture et de la Communication (DGP-Architecture), France 3, Images de la diversité (CGET), Scam, Ville d'Aubervilliers
- Réalisation
- Flavie Pinatel
- Année
- 2017
- Durée
- 26'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui