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2015, documentaire, 60 min, noir et blanc
Réalisation : Alain Mazars
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Résumé
Alain Mazars retrace la carrière de Jacques Tourneur (1904-1977) en remontant le temps, de Night Call (épisode de La Quatrième Dimension, 1965) jusqu’à son enfance et L’Oiseau bleu, film de son père, Maurice Tourneur (1918). Filmés en noir et en blanc, réalisateurs, en particulier Bertrand Tavernier, et critiques, tel N. T. Binh, commentent avec une admiration communicative la filmographie du maître de l’horreur intimiste.
Jacques Tourneur filme l’invisible en lui donnant pourtant une certaine matérialité : le sang qui coule sous la porte dans L’Homme Léopard (1943) ou les ombres qui tournent autour de la piscine dans La Féline (1942). Surnaturel et réalité cohabitent, à l’image de l’héroïne qui guide une malade zombie dans les champs de Vaudou (1943). Ses films prennent dès lors l’allure d’un rêve, ou plutôt d’un cauchemar éveillé : scène de meurtre vue dans le reflet de la vitre d’un train dans Berlin Express (1948), paysages de neige infinis de Nightfall (1956), récit vu à travers les yeux d’un enfant apeuré dans Stars in my Crown (1950). Ce n’est pas l’obscurité qui est effrayante, mais plutôt la lumière dans laquelle viennent se mouvoir les ombres, par exemple celles des feuilles sur le visage de l’ambiguë Gene Tierney dans Le Gaucho (1951). Influencé par la psychanalyse, le cinéaste nous invite à un voyage intérieur au pays de la peur, comme pour mieux apprendre à vivre avec elle.
(Martin Drouot)
Descriptif technique
- Production
- Movie Da
- Participation
- CNC, Ciné+, Lyon Capitale TV
- Sujet
- Jacques Tourneur
- Réalisation
- Alain Mazars
- Année
- 2015
- Durée
- 60'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- noir et blanc
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui