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1996, documentaire, 110 min, couleur
Réalisation : Judit Elek
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"Pour les morts et pour les vivants, il nous faut témoigner."
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Résumé
1ère partie. "Pour les morts et pour les vivants, il nous faut témoigner." Les paroles d'Elie Wiesel (1928-2016), gravées sur le fronton du musée de l'Holocauste à Washington, introduisent ce document sur le retour aux sources effectué par l'écrivain, en compagnie de quelques amis, l'été 1994. Le premier volet le suit à Sighetu Marmatiei en Roumanie, sa ville natale. "Après cinquante ans de vie errante, je sais que c'est cette petite ville juive que j'ai toujours cherchée." Aujourd'hui encore, ce retour le remplit de l'espoir enfantin de retrouver son passé, mais le confronte à l'effrayante réalité : ce passé a disparu. En contrepoint aux souvenirs d'enfance, extraits de ses écrits et illustrés par des photos et documents d'archives, Elie Wiesel parcourt la ville et désigne l'emplacement des hauts lieux du ghetto, le 'heder où il apprit à lire, la maison du rabbin attenante à la maison d'études, la synagogue où les juifs de Sighet furent enfermés avant d'être déportés, et qui fût livrée aux flammes aussitôt après... Elu citoyen d'honneur de la ville, il rappelle qu'en 1944, lui et les siens en ont été chassés comme des chiens, dans l'indifférence générale.
2e partie. Le deuxième volet de ce portrait suit l'écrivain lors d'un pélerinage à Auschwitz-Birkenau, en compagnie de son plus vieil ami, ancien déporté lui aussi. Sur ces images entrecoupées de films et photos d'archives, Jean-Hugues Anglade lit de larges passages des écrits d'Elie Wiesel, notamment La Nuit, son premier livre-témoignage. Il y relate le transport en wagons scellés, la chaleur, la soif, et cette femme dont les propos déments allaient trouver leur confirmation. Puis l'arrivée à Auschwitz fin mai 1944, les flammes jaillissant d'une haute cheminée, l'odeur de chair brûlée, toute l'horreur de cette première nuit de camp qui allait faire de toute sa vie une nuit. "Ce que nous avons vécu dépasse tout ce qui peut être dit en langage humain." La quête d'Elie Wiesel, c'est précisément cela : témoigner, questionner et dénoncer, encore et encore, le plus terrible trou noir de l'Histoire qui a noms Auschwitz, Maidanek, Treblinka... Rappelant la libération des camps et l'accueil en France de 400 enfants rescapés, le film se conclut sur la cérémonie d'attribution à Elie Wiesel du Prix Nobel de la Paix (1988).
(Myriam Bloedé)
Descriptif technique
- Production
- Taxila, France 3, Neuropa, Danielfilm, Hunnia Filmstudio
- Participation
- CNC, ministère de la Culture, ministère des Affaires étrangères, Procirep
- Réalisation
- Judit Elek
- Sujet
- Elie Wiesel
- Année
- 1996
- Durée
- 110' (2x55')
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui