מוציא לאור של הנכס
2011, documentaire, 52 min, couleur
Réalisation : Anne Andreu
Vidéos
Images
Résumé
Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), trentième film de Luis Buñuel et satire surréaliste de la société bourgeoise, relate une série d’impossibles repas entre un groupe de convives. Ce documentaire entend parcourir les interprétations offertes par le film à l’aide d’archives et d’entretiens, avec notamment son scénariste Jean-Claude Carrière, les actrices Bulle Ogier et Stéphane Audran, Daniel Cohn-Bendit et le critique Charles Tesson.
L’idée du film, raconte Jean-Claude Carrière, tient en un mot : répétition. D’où ces repas inlassablement répétés et inachevés, conduisant les convives à affronter des événements imprévus, jusqu’à la mort. Charles Tesson évoque La Grande Bouffe de Marco Ferreri (1973), où le repas tient aussi une place essentielle : il est à la fois porteur des valeurs bourgeoises, rituel social et signe de l’animalité, des pulsions, comme le note Noëlle Châtelet. Cette intrication entre farce sociale et monde primitif avait de quoi intéresser un surréaliste comme Buñuel. S’il a toujours revendiqué son absence d’imagination et son refus d’interpréter, son art réside dans "l'assemblage, le montage qui créent l'imagination, mais ses films partent toujours de la réalité" explique Charles Tesson à propos des rêves. "Si je suis blasphème, provocateur, profanateur, j'en suis inconscient" plaide Buñuel. Peu après Mai 68, la charge subversive du film, bien qu’ouverte à une myriade de lectures possibles, reste féroce.
(Pierre Eugène)
Descriptif technique
- Production
- Folamour, TCM
- Participation
- CNC, France Télévisions, RTS
- Conception
- Serge July, Marie Genin, Anne Andreu
- Sujet
- Jean-Claude Carrière, Luis Bunuel
- Réalisation
- Anne Andreu
- Année
- 2011
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui