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Résumé
Lents travellings dans les rues ou panoramiques surplombant l’horizon maritime de la ville, cadrages inédits sur l’architecture des bâtiments d’Auguste Perret, esquisses et dessins du projet de l’architecte, photographies anciennes, cartes postales et films Super 8, Françoise Poulin-Jacob nous invite à une déambulation intime dans la ville du Havre, sur un texte composé à partir de ses propres souvenirs.
"Jamais elle n’avait vécu au Havre et pourtant c’est là qu’elle retrouve la saveur de l’enfance", résonne en off la voix suave de Dominique Reymond qui accompagne cette célébration de l’œuvre visionnaire de Perret. A partir des souvenirs d’une petite fille des années 1960 découvrant une ville idéale, la réalisatrice retrace l’histoire de la reconstruction du Havre, bombardée en 1944, et questionne l’actualité de son projet de modernité. Perret, apôtre d’un classicisme structurel et du béton armé, adopta un plan quadrillé sur le modèle de la grille américaine pour faciliter le remembrement. Pour organiser ce damier où prime l’angle droit, il choisit une base carrée de 6,24 mètres qui définit la trame des rues, îlots et bâtiments. A la voix de la narratrice se juxtaposent celles d'habitants, des bruits de la rue, l’Art de la fugue de Bach ou encore des sirènes de paquebots ; une riche partition pour cette promenade havraise, où le projet progressiste est peut-être à présent révolu.
(Annick Spay)
Descriptif technique
- Production
- Lardux Films, Cinéplume-TVM
- Participation
- CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DAPA), Pôle Image Haute-Normandie, Ville du Havre
- Sujet
- Auguste Perret
- Réalisation
- Françoise Poulin-Jacob
- Année
- 2010
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui
Avis
Sélectionné par
En quatre chapitres, Françoise Poulin-Jacob nous fait voyager dans le temps et dans sa fascination pour l’architecture. Les prises de vues soignées d’aujourd’hui alternent avec des images des années 1960 tout d’abord, puis avec des archives de 1944. Elles s’encastrent parfaitement, comme si le temps n’avait rien changé. Le cadrage insistant sur la géométrie des lignes nous fait tourner un peu la tête, et c’est bien. Le texte dit en voix off est précis, poétique, avec une belle syntaxe. Des sons de la ville enrichissent l’ensemble. Tout est pertinent, et c’est un vrai plaisir. La musique de Bach est en parfaite adéquation avec cette architecture. J’avoue, Je vous écris du Havre m’a donné très envie d’aller visiter cette ville afin de découvrir toutes ces richesses. C’est un coup de cœur.
(Emmanuelle Fredin, Bibliothèque municipale de Toulouse)