アセットパブリッシャー
2020, documentaire, 53 min, couleur
Réalisation : Pierre Chassagnieux
Vidéos
Images
Résumé
Dans une campagne qui rappelle les paysages des westerns aimés dans son enfance, ou dans le noir d'un studio, à mille lieues de la réception parfois houleuse de ses films, Jacques Doillon revient sur sa carrière et se confie sur sa méthode, évoquant en particulier son travail avec les acteurs, enfants ou professionnels. Les extraits de ses films ainsi que les nombreuses archives d’interviews ou de tournages complètent ce portrait intime.
Anti-spectaculaire, le cinéma de Doillon se déroule en premier lieu dans des chambres et des cuisines car c’est “là que les choses se passent“, dit-il. Le cinéaste s’inspire de sa propre vie : une histoire d’amour dans le huis clos qui le révèle, Les Doigts dans la tête (1974), la mort de son propre père dans La Fille prodigue (1981), ou le suicide d’un ami à l’adolescence dans Le Jeune Werther (1993). Le cinéaste aime diriger les enfants car ils ne pensent pas à leur image. Gérald Thomassin, écorché vif, illumine Le Petit Criminel (1990), tandis que Victoire Thivisol, 4 ans, bouleverse à la recherche de sa mère morte dans Ponette (1996). Avec les adultes également, Doillon aime travailler un jeu non conventionnel. Chaque scène est le lieu d’une recherche, et il multiplie les prises jusqu’à l’épuisement, notamment avec Jane Birkin dans La Pirate (1984). Cette recherche d’animalité trouve son apogée dans le travail physique de James Thierrée et Sara Forestier avec Mes séances de lutte (2013), film audacieux et particulièrement cher à son cœur.
(Martin Drouot)
Descriptif technique
- Production
- INA
- Participation
- CNC, Ciné+
- Réalisation
- Pierre Chassagnieux
- Conception
- Christiane Graziani
- Sujet
- Jacques Doillon
- Année
- 2020
- Durée
- 53'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui