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2005, documentaire, 62 min, couleur
Réalisation : Daniel Le Comte
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Résumé
À Aix-en-Provence, Paris et Arles, Daniel Le Comte retrouve les traces, archives à l'appui, du peintre André Marchand (1907-1997). Enquêtant auprès de l'artiste (des entretiens peu de temps avant sa mort), d'amis, de galeristes ou de conservateurs de musées, il cherche à comprendre pourquoi cette figure emblématique de l'Ecole de Paris au renom international, fleuron de la galerie Maeght après la guerre, tombe dans l'oubli dans les années 1960.
Marqué par Cézanne et par le hiératisme des figures égyptiennes, André Marchand crée d'emblée une peinture proche de la Metafisica, où des personnages inexpressifs sont placés comme sur une scène devant des cabanons austères. Les visions de la guerre marquent son art au point d'y introduire la couleur intense, d'abord sanglante, et la ligne noire, épaisse. Dès lors, le noir sera pour lui l'un des moyens d'évoquer la lumière qu'il traque partout. Exposant au côté de Bazaine, il n'évoluera pas comme lui vers la "non-figuration", car il veut percer les secrets de la Création. Ses Baigneuses noires très stylisées, présentées par Maeght à Paris, enthousiasment la critique. Plus tard, le peintre va troquer la lumière de la garrigue contre la "grande germination" des sous-bois. Le public déconcerté ne le suit pas. La figure humaine quitte l'œuvre qui se peuple d'animaux ou de reflets marins. Retrait volontaire du monde ? Cabale de Picasso ? La scène artistique oublie son nom.
(Laurence Wavrin)
Descriptif technique
- Production
- Accord
- Participation
- ministère de la Culture et de la Communication (DAP)
- Sujet
- André Marchand, Pablo Picasso
- Réalisation
- Daniel Le Comte
- Année
- 2005
- Durée
- 62'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui