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Résumé
En partant du malentendu qui attribue à Daniel Buren l’étiquette péjorative d'"artiste officiel", focalisée sur les colonnes du Palais-Royal, le film souligne la dimension politique de son œuvre. Les questions pertinentes de Guy Tortosa, les images d'archives et les expositions alors en cours (Lille, Villeneuve-d’Ascq, Bruxelles, Villeurbanne) montrent la cohérence de celui qui a aussi la réputation d’être fâché avec les musées.
L’outil visuel de Buren, alternance de bandes blanches et colorées, invariant confronté à des situations différentes, fonctionne dès qu’il est mis en jeu avec d’autres signes. Dans la rétrospective que lui consacre le musée de Villeneuve-d'Ascq, Une Traversée, peintures, 1964-1999, qu'il commente pour nous, il expose sa recherche d’un degré zéro de la peinture. Pour le dispositif Watch the doors, please (Chicago, 1984), un panneau stipulait, dans une salle d’exposition vide, de regarder par la fenêtre les portières des trains recouvertes des fameuses bandes. Ses actions dans l’espace public, que ce soient les collages sauvages et les hommes-sandwiches des années 1960, puis les interventions à Paris, Spoleto et Montréal, témoignent toutes d’une remise en cause fondamentale : celle de la notion d’autonomie de l’objet d’art, "carapace extraordinaire de l’idéologie de l’art toutes tendances confondues".
(Christine Rheys)
Descriptif technique
- Production
- Terrra Luna Films, Centre Pompidou, La Cinquième
- Participation
- CNC, ministère des Affaires étrangères, ministère de la Culture et de la Communication (DAP)
- Réalisation
- Camille Guichard
- Sujet
- Daniel Buren
- Année
- 2000
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui