Publicador de conteúdo

Ici, y a pas la guerre

1998, documentaire, 88 min, couleur

Réalisation : Jean Arlaud

Vidéos

Le quartier Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a mauvaise réputation.

Images

Résumé

Le quartier Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a mauvaise réputation. Pourtant ici, foi d'habitants, "on se sent comme au pays", qu'il s'agisse du "pays" des Antilles, de l'Italie, de l'ex-Yougoslavie, du Maghreb ou du reste de l'Afrique. Tout le monde se connaît, se parle, s'apostrophe, se chamaille, s'invite et s'entraide. Comme le résume l'un des clients du bar l'Olympic : "Ce quartier-là, on devrait le déclarer patrimoine national."

Le décor : le café Chez Mouloud et le "bar du Serbe", le salon de coiffure, le disquaire, l'épicier, l'atelier de couture africain, le restaurant où Marcelle officie depuis près de quarante ans. Par ordre d'entrée en scène : les consommateurs des cafés, qui vont ou reviennent du bled avec nouvelles et cadeaux ; Mario l'Italien, maçon et fameux chanteur à ses heures ; Ziz-Ali le Kabyle, qui nous présente sa dernière chanson traitant comme toujours de la "tristesse de l'exil". Chez Marcelle, c'est le coup de feu, mais depuis le temps, les clients font partie de la famille et patientent gentiment autour de quelques verres. Patience également requise à l'atelier de couture où, pour la livraison rapide d'un boubou, il faudra "plutôt compter sur le Bon Dieu" que sur le tailleur, débordé. Alors qu'au vidéo-club l'appareil de projection trouve preneur en la personne de M. Touré-du-Mali, tout le monde est d'accord : "Qu'ils rasent tout Paris, mais pas Barbès : ils nous prendraient notre âme !"

(Doucha Belgrave)

Descriptif technique

Production
Les Compagnons du Regard
Participation
ministère de la Culture (MPE), FAS
Réalisation
Jean Arlaud
Année
1998
Durée
88'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne