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1992, documentaire, 52 min, couleur
Réalisation : Marion Cajori
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Résumé
Mitchell, partagée en deux Joan, la petite, celle qui peint, et la grande, celle qui la protège, a fait de ses émotions sa première palette de peintre. Tout en répondant aux questions, elle résiste au discours avec une simplicité pétrie d’humour. S’opère alors sous nos yeux la métamorphose d’une grande fragilité en force émouvante, substance même de son art, mis en relief par d’autres entretiens.
D’un père qui estimait peindre de magnifiques aquarelles sur le motif, Mitchell a tiré son goût de la peinture abstraite, "hors compétition". Aux Etats-Unis où elle est née en 1926, elle échange concepts et moments de vie avec les peintres du groupe expressionniste abstrait. Puis, au début des années 1960, une longue liaison amoureuse l’amène à Paris où elle mène une vie marginale et peint pendant la nuit. Peindre n’est pas penser, "c’est comme faire du vélo avec les mains", un acte viscéral, inexplicable, qui concentre un moment d’existence. Le plus important est d’apprendre à voir. "La peinture ne concerne pas la réalité mais la vie" (Murray). En travaillant à partir de sentiments comme l’amour ou la mort, elle atteint une subjectivité extrême qui "devient un détachement dans l’œuvre picturale" (Michaud).
(Christine Rheys)
Descriptif technique
- Production
- Christian Blackwood Productions, Marion Cajori Film
- Participation
- ministère de la Culture (DAP)
- Sujet
- Joan Mitchell
- Réalisation
- Marion Cajori
- Année
- 1992
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui