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Nolot en verve - Ecrire, jouer, filmer

2014, documentaire, 76 min, couleur

Réalisation : Estelle Fredet

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Lyrique et intime, le cinéma de Jacques Nolot lui ressemble.

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Résumé

Lyrique et intime, le cinéma de Jacques Nolot lui ressemble. Au comptoir d'un café ou bien chez lui, il raconte ici, face à Bernard Benoliel, autant sa méthode, très pragmatique, que sa vie, matière même de ses films. Ses confessions se mêlent aux extraits de ses films pour ne faire qu’un. La parole de ses comédiens, Lionel Goldstein, Vittoria Scognamiglio et Olivier Torres, complète ce portrait d’un cinéaste, écrivain et acteur singulier.

Si le cinéma de Jacques Nolot (né en 1943) est autobiographique, le réel y est sans cesse réinventé. Dès son texte né d’une improvisation, La Matiouette qu’André Téchiné adapte en 1983, Nolot imagine ce que sa famille pense de lui en une suite de tirades parfois violentes. Il rejoue la mort de sa mère au détail près dans L’Arrière Pays (1998). Puis il se dédouble en deux personnages, un homme et une femme, pour évoquer dans La Chatte à deux têtes (2002) la faune des cinémas pornographiques qu’il connaît bien. Quant à Avant que j'oublie (2007), le film naît de son expérience de la psychanalyse ainsi que de sa difficulté à écrire. Si le texte est essentiel – les acteurs doivent apprendre le dialogue à la virgule près – le cinéaste cherche à capter la maladresse propre des comédiens et des non-professionnels qui s’offrent à sa caméra avec générosité. Ses films, entre amateurisme affiché et audace formelle, sont portés par une nécessité intime, une peur de la mort contagieuse.

(Martin Drouot)

Descriptif technique

Production
INA, Ciné+
Participation
CNC
Sujet
Jacques Nolot, André Téchiné
Réalisation
Estelle Fredet
Année
2014
Durée
76'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne