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Résumé
Comment faire le portrait d’un cinéaste qui ne filme que des autoportraits ? Se mettant elle-même en scène, Jackie Raynal part à la rencontre de Jonas Mekas, 93 ans, figure tutélaire du cinéma expérimental. À travers leurs échanges et le témoignage d’artistes qu'elle a côtoyés durant sa période new-yorkaise, c'est une manière libre et insolite de faire des films qui ressurgit à la mémoire.
Jackie Raynal fut monteuse pour Jean-Daniel Pollet et Éric Rohmer. Membre du groupe Zanzibar (Pierre Clémenti, Philippe Garrel, Daniel Pommereulle, Patrick Deval, entre autres), elle compte parmi les figures du cinéma underground français et a réalisé quelques films, dont le légendaire Deux fois (1968). Dans les années 1970, elle s’installe à New York, où elle s’occupe de la programmation de plusieurs cinémas. C’est là qu’elle rencontre Jonas Mekas, lui aussi exilé, de plus longue date. Lituanien d’origine, Mekas a fui la guerre pour s’installer à New York en 1949. Filmant tout d’abord la vie de la communauté lituanienne, il développera une œuvre considérable, constituée de journaux filmés où la recherche du bonheur se mêle à la mélancolie. En présence du cinéaste, de quelques compagnons de route, d’André S. Labarthe et de Patrice Rollet, Jackie Raynal évoque le parcours de ce funambule, faussement lunaire, qui fonda l’Anthology Films Archives pour défendre une autre idée du cinéma.
(Sylvain Maestraggi)
Descriptif technique
- Production
- Kidam
- Participation
- Ciné+, CNC, Procirep, Angoa
- Réalisation
- Jackie Raynal
- Sujet
- Jonas Mekas, André S. Labarthe, Patrice Rollet
- Année
- 2015
- Durée
- 54'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui