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Bonga, au nom de la liberté

2000, documentaire, 51 min, couleur

Réalisation : Dom Pedro

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Le chanteur angolais Bonga reste injustement méconnu des amateurs de ballades mélancoliques et chaloupées.

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Résumé

Le chanteur angolais Bonga (né en 1942) reste injustement méconnu des amateurs de ballades mélancoliques et chaloupées. La chanteuse cap-verdienne Cesaria Evora, qui a mis l'Afrique lusophone sur la carte des musiques du monde, a popularisé certaines de ses plus belles chansons. Dom Pedro retrace le parcours de cet éternel exilé et interroge le sens, parfois ambigu, de son engagement.

En concert à Lisbonne, Bonga interprète une chanson de son premier album, Angola 72. Bouziane Daoudi, journaliste à Libération, rappelle qu'il a ouvert à Cesaria Evora la voie du succès. Pour le saxophoniste Manu Dibango, c'est l'un des plus grands chanteurs d'Afrique. Bonga a grandi dans les bidonvilles de Luanda, dans l'Angola encore colonie portugaise. Champion du 400 mètres, il devient réfugié politique. L'harmonica et les percussions traditionnelles étaient les instruments de la résistance au colonialisme ; le disque Raizes (Racines), qui coïncide avec les luttes pour l'Indépendance obtenue en 1975, célèbre les liens qui unissent Guinée, Angola et Brésil. Comme la plupart des artistes angolais modernes, Bonga a soutenu le MPLA, parti de gauche aujourd'hui au pouvoir, mais il a un temps été proche du parti de droite, l'Unita. Aujourd'hui francophone et vivant à Paris, Bonga va montrer la pleine mesure de son talent grâce à José Da Silva, le producteur de Cesaria Evora.

(Anaïs Prosaïc)

Descriptif technique

Production
5 Continents, MCM Classique Jazz Muzzik
Participation
CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DAI), ministère des Affaires étrangères
Réalisation
Dom Pedro
Sujet
Bonga
Année
2000
Durée
51'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne