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Grill de Cesar (El)

2013, documentaire, 88 min, couleur

Réalisation : Dario Aguirre

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Répondant à l’appel à l’aide de son père, Dario quitte l’Allemagne où il habite depuis dix ans et revient en Equateur avec le projet de sauver le restaurant familial.

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Résumé

Répondant à l’appel à l’aide de son père, Dario quitte l’Allemagne où il habite depuis dix ans et revient en Equateur avec le projet de sauver le restaurant familial. Comme sa mère a renoncé à ce combat et quitté le foyer, père et fils se retrouvent face à face. Entre Cesar et Dario il n’est question que de gestion et de rentabilité, jusqu'à ce que la maladie puis la mort de la mère les rapprochent et libèrent l’expression des sentiments.

Coutumier des récits autobiographiques, le jeune réalisateur se met en scène dans la quête de l’amour de son père. L’obstacle tient à la réticence du père à exprimer des sentiments personnels. A ces difficultés classiques de communication s’ajoute le fait que le fils s’est imprégné en Allemagne d’une culture étrangère : il est devenu végétarien, pratique le yoga, défend sur cette petite entreprise qui est en fait la raison de vivre de son père un point de vue exclusivement gestionnaire. La mère, bien qu’à distance, continue de jouer le rôle de médiatrice. Dans ce scénario, tourné pour l’essentiel à Ambata sur fond de volcan enneigé, les péripéties comiques et dramatiques ne manquent pas. Dario lui-même les narre souvent en voix off. Les chansons qu’il compose et interprète constituent un commentaire plus distancié qui tire le film vers la comédie musicale. Jusqu’au moment où Dario, enfin réconcilié avec Cesar, met en scène ses propres larmes.

(Eva Ségal)

Descriptif technique

Production
FilmTank, Reck Filmproduktion, SRF/SRG SSR, NDR, Arte
Réalisation
Dario Aguirre
Année
2013
Durée
88'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne

Avis

Sélectionné par

Très bien maitrisé et mené, le film déroule sa petite mélodie douce-amère, tisse sa toile dramatique avec un grand sens de la narration et du montage, et l’émotion gagne le spectateur au fil du récit, finement contrebalancée par de petites touches humoristiques où Dario Aguirre se met en scène dans quelques situations cocasses.

(Jean-Marc Lhommeau, Médiathèque du Plessis-Trévise)