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Chevaux du Louvre (Les)

2004, documentaire, 52 min, couleur

Réalisation : Jean-Luc Gunst

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Jean-Luc Gunst retrace l'évolution du lien privilégié et plurimillénaire qui unit l'homme au cheval.

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Résumé

Jean-Luc Gunst retrace l'évolution du lien privilégié et plurimillénaire qui unit l'homme au cheval, depuis les premiers dessins en Mésopotamie jusqu'aux peintures des Romantiques. L'examen d'une soixantaine d'œuvres du Louvre par des conservateurs ou par l'archéozoologue François Poplin se double d'un hymne à la beauté du cheval, lors de séquences où Alexis Grüss montre ses talents de dompteur dans les cours mêmes du musée.

Domestiqué tardivement, le cheval est d'abord un animal de trait qui n'est monté qu'à la fin du IIe millénaire. Protagoniste des bas-reliefs assyriens du VIIIe siècle, il devient symbole de conquêtes. L'Égypte le représente peu, mais avec les Grecs, il entre dans la vie quotidienne pour décorer les vases ou faire sourire son maître (la sculpture du Cavalier Rampin). Les Romains vont donner à l'Occident le modèle de la statue équestre : le dynamisme du cheval fait écho à la force du chef. Au Moyen Âge, la monture par excellence du chevalier tend à s'humaniser, et la Renaissance consacre cette place privilégiée. L'Ancien Régime met à l'honneur l'équitation : maîtriser sa monture, c'est diriger son peuple ; les statues équestres du Roi Soleil ornent toutes les villes de France. Napoléon cassera cette image : à l'impassibilité de l'absolutisme succède l'émotion préromantique. Dans La Bataille d'Eylau, Gros peint un souverain plein de compassion sur son cheval encore épouvanté.

(Laurence Wavrin)

Descriptif technique

Production
Équidia, musée du Louvre, CLC Productions
Participation
CNC
Réalisation
Jean-Luc Gunst
Année
2004
Durée
52'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne