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Douglas Sirk, de l'autre côté du miroir

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Extraits de films, critiques et réalisateurs retracent la carrière du maître du mélodrame hollywoodien.

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Résumé

Sur des extraits et des photogrammes des films de Douglas Sirk (1897-1987), des critiques, tels Louis Skorecki et NT Binh, et des réalisateurs, tels Philippe Le Guay et Lucile Hadzihalilovic, retracent, film après film, la carrière du réalisateur d’origine allemande devenu maître du mélodrame hollywoodien. Ils analysent en particulier ses personnages clivés et une mise en scène qui se nourrit de couleurs vives et de miroirs infranchissables.

Après des mises en scène au théâtre et des mélodrames pour la UFA, Sirk s’exile en 1937. A Hollywood, il s’essaie à tous les genres avant de réaliser une série de grands mélodrames comme autant de portraits de vies manquées. La mise en scène y révèle l’intériorité des personnages par le jeu des lumières et des décors. Ainsi, l’emphase des couleurs du Secret magnifique (1954) répond à celle d’une intrigue dominée par les coups de théâtre, tandis que, dans Tout ce que le ciel permet (1955), l’ironie est à son comble quand Jane Wyman regarde par la fenêtre des enfants qui chantent innocemment alors que les siens viennent de la rejeter. Ses mélodrames sont des trompe-l’œil : le frère et la sœur destructeurs d’Ecrit sur du vent (1956) intéressent davantage le cinéaste que les héros trop communs et, dans Mirage de la vie (1959), la blonde actrice laisse au fil du récit la première place à sa servante noire. Mais les uns comme les autres sont condamnés à ne vivre qu’une imitation of life.

(Martin Drouot)

Descriptif technique

Production
Movie Da
Participation
CNC, Ciné+, Lyon Capitale TV, Région Auvergne-Rhône-Alpes
Réalisation
Alain Mazars
Sujet
Douglas Sirk
Année
2017
Durée
60'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne