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I am the blues (Les Derniers Démons du blues)

2016, documentaire, 106 min, couleur

Réalisation : Daniel Cross

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Une parenthèse musicale devenue tendance majeure, sur les routes du grand Sud des Etats-Unis.

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Résumé

Little Freddie King, Bobby Rush, Barbara Lynn, Bud Spires et bien d'autres se sont frayés un chemin dans ces sonorités nées des dures conditions de travail de la population noire-américaine à la fin du XIXe siècle. Une parenthèse musicale devenue tendance majeure, sur les routes du grand Sud des Etats-Unis. De la Louisiane au Mississippi, à la poursuite des dignes représentants du blues, histoire et musique s’accordent, dévoilant une certaine réalité sociale. Des portraits vibrants, instruments à la main, où la communion et l’authenticité ne sont jamais loin.

"À cette époque de l’année, le samedi, les mecs noirs et les femmes, après les travaux des champs, venaient boire un verre au cabaret, danser et s’amuser. L’endroit était plein de musiciens," se souvient Jimmy ‘Duck’ Holmes devant le Blue Front Cafe désormais désert. Un récit nostalgique et douloureux, partagé entre heures de gloire révolues et souvenirs vifs de la ségrégation. Interwievé comme tous les autres, guitare ou harmonica en mains comme si les instruments étaient une extension de leurs bras, Lil’ Buck Sinegal improvise quelques accords : "Ce que j’ai joué avant ? Je ne peux plus le jouer. Je ne le sens plus. Je sens quelque chose d’autre. Une fois joué c’est fini." Alors que les légendes du blues se réunissent pour une série de concerts, les corps empêchés, déclinants, retrouvent vigueur au contact des instruments. Les cordes et les voix s’emportent alors dans l’euphorie du moment. "C’est bon d’être avec de vieux amis, des gens que je n’ai pas vu depuis longtemps," s’émeut Barbara Lynn. "Beaucoup de vieux bluesmens disparaissent doucement. Ils meurent et on peut oublier le blues, c’est sûr !" déclarait Bud Spires avant de disparaitre à son tour.

(Romain Hecquet)

Descriptif technique

Production
Eyesteelfilm, Documentary Channel
Réalisation
Daniel Cross
Année
2016
Durée
106'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne

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