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2018, documentaire, 68 min, couleur
Réalisation : Leïla Férault-Levy
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Résumé
Luce n’a que 3 ans quand son père, le cinéaste Jean Vigo (1905-1934), meurt. Filmée quelques mois avant sa disparition, elle se remémore ce père qu’elle n’a pas connu et, sous les yeux de son fils, Nicolas, ouvre pour la première fois une malle contenant des archives du réalisateur. Le film de famille rejoint alors l’histoire du cinéma : lettres, scénarios et photos deviennent les témoins d’un amour au père vécu à travers ses films.
Luce a été enseignante, programmatrice d’un cinéma et a présidé le Prix Jean Vigo, qui récompense un film pour "l’indépendance de son esprit et la qualité de sa réalisation". Ce n’est qu’après guerre qu’elle découvre que son père était cinéaste. La malle qu’elle ouvre ici devient une boîte de Pandore qui permet d’évoquer les films de Vigo, que Luce connaît par cœur. Elle révèle ainsi l’influence de l’avant-garde, visible dès A propos de Nice (1930), raconte comment, grâce à Germaine Dulac, Vigo réalise La Natation par Jean Taris (1931), commande qu’il détourne, ou évoque le remontage de L’Atalante (1934), affublé d’une chanson à la mode qui lui donne son titre d’alors – Le Chaland qui passe. Au-delà de la cinéphilie, Luce fait aussi des arrêts sur images à la recherche du visage de sa mère, figurante dans L’Atalante, ou commente une photo de tournage, longtemps accrochée au-dessus de son lit d’enfant. Les films de son père sont devenus autant de souvenirs intimes, vivaces.
(Martin Drouot)
Descriptif technique
- Production
- La Huit, Gaumont, Bip TV
- Participation
- CNC, Ciné+, Ciclic-Région Centre-Val de Loire, Procirep, Angoa, Sacem
- Réalisation
- Leïla Férault-Levy
- Sujet
- Jean Vigo
- Année
- 2018
- Durée
- 68'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui