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Résumé
Filmé chez lui, sur le plateau de Stupeur et Tremblements (2003) ou lors d’un concert de jazz, Alain Corneau raconte sa passion pour les acteurs, le film noir et la musique. Il retrace sa carrière et livre sa méthode, celle d’un homme modeste qui se veut avant tout artisan. Le cinéaste n’en aborde pas moins de grands thèmes, comme la quête intérieure, la dérive sociale ou l’attrait pour l’ailleurs, qui font de lui un auteur à part entière.
L’échec de son premier film, France société anonyme (1973), souffrant de références contradictoires, conduit Alain Corneau à se rapprocher d’un genre parfois méprisé : le film noir. Sous influence américaine, Police Python 357 (1976) entretient une fascination ambiguë pour la violence et promène le corps d’un acteur (Yves Montand, variation de l’inspecteur Harry) dans des décors dévastés. Dans le choix de ses comédiens, le cinéaste propose un contraste entre vieille école et jeu moderne, exemplaire dans Série noire (1979) avec Bernard Blier et Patrick Dewaere. Son œuvre se nourrit de romans, adaptés fidèlement, et de peintures variées. Alors que Fort Saganne (1984) est sous le signe d’une imagerie orientaliste, les plans fixes de Nocturne indien (1989) induisent la contemplation, et Tous les matins du monde (1991) imite les natures mortes de Baugin. A l’image de ses personnages qui s’affrontent à un monde inconnu, Corneau aime expérimenter à chaque film un style nouveau.
(Martin Drouot)
Descriptif technique
- Production
- Les Films du Cyclope, Tribu Films, StudioCanal, Téléssonne, Images Plus, CRRAV
- Participation
- CNC, Ciné Cinéma, CR Nord-Pas de Calais
- Sujet
- Alain Corneau
- Conception
- Wally Taïbi, Grégory Marouzé
- Réalisation
- Grégory Marouzé
- Année
- 2006
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui