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1997, documentaire, 29 min, couleur
Réalisation : Elisabeth Aubert
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Résumé
Filmé dans son atelier, dans des galeries à Paris ou Lisbonne où il est exposé, ou encore dans des magasins de tissus à la recherche du support le plus juste, Jean-Charles Blais commente les processus techniques et de composition qui élaborent son oeuvre conceptuelle. Dans ses derniers travaux, l'artiste pose de manière singulière la question de la représentation du corps, en la vidant de toute description.
Jean-Charles Blais (né en 1956), peintre et dessinateur, peint ou façonne des figures humaines qui ne sont pas des personnages, mais des formes, des empreintes. Comme support, il privilégie l'envers d'affiches arrachées de grand format, ainsi que des toiles imprimées ou des cartons d'emballage. Ses premiers travaux, des figures hypertrophiées tracées avec d'épais contours noirs, en référence aux tableaux de Malevitch, comportaient encore une part de narration. Au milieu des années 1980, il peignait de larges corps sans volume, et de grands visages noirs privés d'identité, sous la forme de larges aplats monochromes profilés. Maintenant, il fabrique des "vêtements" qu'il coud aux murs : ces montages révèlent sans les représenter la forme des corps qui les habiteraient.
(Annick Spay)
Descriptif technique
- Production
- Artline Films, France 2
- Participation
- CNC, Centre Pompidou, ministère de la Culture (DAP), Procirep
- Réalisation
- Elisabeth Aubert
- Sujet
- Jean-Charles Blais
- Année
- 1997
- Durée
- 29'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui