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Résumé
Au Tadjikistan, Douchanbé, "la plus jeune des capitales soviétiques", fut longtemps vantée par la propagande de l'URSS. Après l'effondrement de l'empire, redevenue orientale, la ville natale de la réalisatrice a retrouvé une certaine liberté, menacée déjà par les nouveaux maîtres du pays. De plus, la guerre entre l'Abkhazie et la Géorgie, qui a éclaté en 1992, a vidé la ville de ses habitants et laissé ses stigmates dans les rues et les esprits.
"Etudie-toi, étudie ton peuple, sois belle dans tout. Oncle Othakan." Reçue à Paris pendant les années d'exil, la lettre est présente dans la mémoire de Gulya Mirzoeva quand elle revient à Douchanbé. Ce jour-là est celui de la cérémonie de deuil de l'oncle Othakan, journaliste et militant pour la démocratie, assassiné neuf mois plus tôt dans la cour de sa maison. Le retour au pays, caméra au poing, donne l'occasion de visiter la ville et les amis d'antan. Le frère a abandonné la médecine et l'artiste peintre son chevalet ; les cinéastes comparent la guerre à "un Alien entré dans l'âme des gens". Dans la ville, seules les rues principales sont asphaltées, mais on le sait bien, "la reconstruction ne passera que par celle des âmes, en se regardant dans les yeux". Pour l'heure, le nouveau pouvoir célèbre à l'envi le héros du pays, le roi Ismaïl Samani, fondateur de l'Etat tadjik il y a mille cent ans. Et les chanteurs d'Allah réapparaissent dans les rues, sous le regard étonné des gamins.
(Doucha Belgrave)
Descriptif technique
- Production
- Les Films de l'Observatoire, La Sept-Arte
- Participation
- CNC, CR Alsace, ministère de la Culture et de la Communication (DAI), Procirep, Scam
- Réalisation
- Gulya Mirzoeva
- Année
- 2000
- Durée
- 63'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui