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1984, captation, 86 min, couleur
Réalisation : Charles Picq
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Résumé
Composée fin 1983, entre le solo ravageur de F. et Stein et Déserts d’amour, premier manifeste stylistique, Grande Maison n’est pas l’œuvre la plus mémorable de Dominique Bagouet. Elle n’est pas pour autant négligeable, si l’on met de côté une narrativité quelque peu bavarde. Bavardage auquel le point de départ de la pièce, l’hommage narquois rendu à l’Opéra de Montpellier, n’est peut-être pas étranger.
Dans cette Grande Maison, temple du lyrique, la danse semble en effet à la fois flottante et confinée, elle héberge d’aimables figurines, comme cette Reine qui a eu des malheurs, au demeurant fort joliment interprétée par Michèle Rust, dont l’imprégnation bagouetienne est d’ores et déjà évidente et elle-même porteuse de style. De fait, ce qui retient dans cette pièce un peu longue mais très méthodiquement composée, c’est la qualité remarquable des danseurs de la compagnie, auxquels le chorégraphe adjoint Maïtreyi, danseuse de Baratha Natyam, qui contamine de sa grâce une danse toujours délicate, d’où émergent soli, trios et quatuors finement ciselés. Le tout baignant dans une ambiance sonore atypique, mélange de lyrisme ruisselant dû au piano de Lydia Domancich, percuté par les dissonances débridées du guitariste Sven Lava Pohlhammer.
(Chantal Aubry)
La captation minimale semble exclure ces images de tout usage autre que professionnel ou de recherche.
Descriptif technique
- Production
- Les Carnets Bagouet
- Danseur
- Michel Kelemenis, Jean-Pierre Alvarez, Nuch Grenet, Catherine Legrand, Claire Chancé, Angelin Preljocaj, Michèle Rust, Maïtreyi
- Musique
- Sven Lava Pohlhammer, Lydia Domancich
- Chorégraphie
- Dominique Bagouet
- Réalisation
- Charles Picq
- Année
- 1984
- Durée
- 86'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Captation
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui