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1999, documentaire, 55 min, couleur
Réalisation : Valérie Müller
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Résumé
En préambule, la phrase de Joseph Conrad : "Un homme qui naît tombe dans un rêve comme on tombe à la mer", et le plongeon du chorégraphe nu dans les eaux bleues. Pour cette initiation au travail d'Angelin Preljocaj, Valérie Müller fait alterner interviews, moments de répétition en studio et sur la scène du Palais des Papes à Avignon, et extraits de spectacles (Paysage après la bataille, L'Anoure et Personne n'épouse les méduses).
Si l’on place deux plaques de métal à côté l’une de l’autre dans le vide absolu, elles s’attirent : c’est "l’effet Casimir". Dans les créations d’Angelin Preljocaj, l’effet Casimir peut être produit lors de la réception d’un spectacle par le spectateur (Marcel Duchamp, très présent dans Paysage après la bataille, disait que "c'est le regardeur qui fait le tableau), ou par la conjonction geste-voix que le chorégraphe développe de plus en plus. "Etre chorégraphe, c’est chasser les fantômes, les faire revenir sur les lieux de leur forfait." Alors, une histoire peut s’engager au travers d’un travail formel et naître de ce vide d'entre deux plaques qu'il essaie d'appréhender, où la gestuelle du danseur compte tout autant que sa voix. "L’hypertrophie chorale se développe comme une excroissance chorégraphique. Le texte dansé est une prolongation phonique du mouvement..."
(Fabienne Arvers)
Descriptif technique
- Production
- Noodles Production, France 3, Ballet Preljocaj, Areva
- Participation
- CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DMD), Muzzik, CR Paca
- Sujet
- Angelin Preljocaj
- Réalisation
- Valérie Müller
- Année
- 1999
- Durée
- 55'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui