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Résumé
Construit autour de l'intervention de proches qui mêlent leur voix à celle de Pol Bury lui-même que des séquences d'archives donnent à entendre, le film d'Arthur Ghenne retrace le parcours de cet artiste belge qui, dès les années 1950, fit du mouvement le fondement de ses recherches. Artistes, écrivains, journalistes, conservateurs, galeristes (dont les Maeght) et son épouse Velma Bury insistent aussi sur sa chaleur humaine et son humour.
Peintre surréaliste à ses débuts, Pol Bury (1922-2005) s'ouvre à l'abstraction avec Cobra (revue et expositions de groupe). Bientôt fasciné par les mobiles de Calder, il délaisse le tableau pour la tridimensionnalité et crée des œuvres cinétiques. Il se nourrit des réflexions et des actions artistiques et décalées de l'Académie de Montbliart, qu'il fonde en 1953 avec des amis. Leur revue Daily-Bul vante "la culture du ténu" dont la bulle – et par dérivation la boule, forme emblématique chez Bury – est un modèle. Installé à Paris puis à New York, Bury traque le mouvement : illusionniste, comme dans ses bijoux ou encore ses images "cinétisées", dont certaines parties subissent de légers déplacements en série ; ou bien réel, comme dans sa Forêt de colonnes animées, créée chez Renault. Toujours lent, pour surprendre de façon poétique, le mouvement a parfois une dimension sonore comme dans ses Sculptures à cordes ou dans ses fontaines aux sphères d'acier, mues par l'eau chantante.
(Laurence Wavrin)
Descriptif technique
- Production
- Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles
- Réalisation
- Arthur Ghenne
- Sujet
- Pol Bury
- Année
- 2013
- Durée
- 56'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui
Avis
Sélectionné par
Un très bon document pour qui veut découvrir Pol Bury. La qualité des témoignages et la pertinence des extraits d’archives filmées font de ce documentaire une référence sur son art. Le film insiste à juste titre sur les différents aspects d’une carrière qui lui a fait côtoyer les surréalistes belges et Cobra avant qu'il ne se tourne vers l’art cinétique après sa rencontre avec Calder. Indispensable en bibliothèque.
(Jean-Paul Gangloff, Bibliothèque des Musées de Strasbourg)