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Vietnam, 40 ans après. Afin de rompre "avec une longue amnésie de manière à assumer le passé", Danièle Rousselier retrace l'histoire de la "sale guerre".
En deux parties :
1. Doc Lap
2. Le Tigre et l'Eléphant
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Résumé
1. Doc Lap. Vietnamiens et anciens coloniaux se souviennent du sang versé pour recouvrer l'indépendance (doc lap, en vietnamien). Cette première partie remémore la mise en place de la résistance viêt-minh, de 1941 à la fin de la Seconnde Guerre mondiale. A la douceur de la vie coloniale s'opposent la misère rurale et la soumission forcée de ceux que les Français appelaient les Indigènes. Les années de guerre mondiale sont marquées par l'occupation japonaise, mais la révolte s'organise. Après Hiroshima, le Viêt-minh proclame l'indépendance. En France, pour empêcher la gauche de brader l'Indochine et pour retrouver une fierté militaire après l'humiliation de 1939-40, des hommes comme Thierry d'Argenlieu veulent garder l'empire au risque de précipiter la guerre. Ni de Gaulle, ni ses successeurs ne comprendront que pour les Vietnamiens l'indépendance est irréversible. Pierre Messmer, qui fut prisonnier du Viêt-minh, témoigne de l'aveuglement de ses chefs. Pendant un an des hommes de bonne volonté tenteront de sauver la paix.
2. Le Tigre et l'Eléphant. Les années de guérilla, jusqu'à la conférence de Genève, sont celles de l'unité du Viêt-minh, face aux présomptions coloniales françaises dont la conséquence fut le bain de sang de Diên Biên Phû. "Les Français nous disaient que le mot indépendance n'existait pas dans le vocabulaire français. Ils croyaient encore que la guerre ne serait qu'une simple question de police" se souvient Pham Van Dong. La résistance s'organise, le corps expéditionnaire français découvre l'adversaire avec fascination, le sous-estime et ne comprend pas ses tactiques. Jeunes lieutenants ou capitaines se remémorent l'ennemi invisible qui les harcelait sans répit. Les Français tentent d'impliquer les Vietnamiens à leurs côtés dans la Guerre froide, mais cela ne fait que précipiter la guerre civile. L'évacuation devient alors une des figures principales de la guerre d'Indochine. La bataille de Diên Biên Phû s'achève un jour avant la conférence de Genève. Claude Cheysson se souvient avec émotion de l'arrivée des vainqueurs à la conférence, mais Pham Van Dong y voyait un marché de dupes. La conférence débouchera inévitablement sur la deuxième guerre, cette fois contre les Américains.
(Nathalie Magnan)
Descriptif technique
- Production
- Atelier Bleu, A2, INA
- Participation
- TSR, CNC, ministère de la Culture et de la ommunication
- Réalisation
- Danièle Rousselier, Jérôme Michaud-Larivière
- Conception
- Danièle Rousselier
- Année
- 1991
- Durée
- 112' (2x56')
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui