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Emmanuel Gordien, médecin virologiste à l'hôpital Avicenne à Bobigny, est un "militant de la mémoire".
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Résumé
Emmanuel Gordien, médecin virologiste à l'hôpital Avicenne à Bobigny, est un "militant de la mémoire". Depuis vingt ans, il essaye avec son association de restituer à leurs descendants l'histoire et les noms oubliés de leurs ancêtres esclaves. Cette réhabilitation est accompagnée d'actions citoyennes : des stèles érigées dans l'espace public, en Ile-de-France et aux Antilles, portant les noms d'anciens esclaves.
Lors de l’abolition de l’esclavage en 1848, Emmanuel rappelle que la République a permis que ces anciens esclaves soient tout de suite des citoyens français et elle leur a donné des noms de famille, ce qu'ils n'avaient pas. En région parisienne ou en Guadeloupe, l’association anime des ateliers d'histoire et de généalogie afin d’aider ceux qui le souhaitent à reconstruire leur arbre généalogique. Serge Romana, membre de l’association, précise que ce travail est délicat car l'Histoire de l'esclavage fait encore souffrir aujourd'hui les personnes qui y ont été impliquées par leurs aïeux. L'action d'Emmanuel va de pair avec sa quête personnelle. Au Bénin, il a retrouvé l'origine de Georges dit Bohiki, son aïeul esclave emmené en Guadeloupe. A Ouidah, l'un des principaux ports de vente et d'embarquement des esclaves pour les Antilles, il a fait ériger un mémorial avec l'aide des autorités locales. C'est là aussi qu'il a retrouvé sa famille béninoise, les descendants collatéraux de Georges.
(Romain Hecquet)
Lors de l’abolition de l’esclavage en 1848, Emmanuel rappelle que la République a permis que ces anciens esclaves soient tout de suite des citoyens français et elle leur a donné des noms de famille, ce qu'ils n'avaient pas. En région parisienne ou en Guadeloupe, l’association anime des ateliers d'histoire et de généalogie afin d’aider ceux qui le souhaitent à reconstruire leur arbre généalogique. Serge Romana, membre de l’association, précise que ce travail est délicat car l'Histoire de l'esclavage fait encore souffrir aujourd'hui les personnes qui y ont été impliquées par leurs aïeux. L'action d'Emmanuel va de pair avec sa quête personnelle. Au Bénin, il a retrouvé l'origine de Georges dit Bohiki, son aïeul esclave emmené en Guadeloupe. A Ouidah, l'un des principaux ports de vente et d'embarquement des esclaves pour les Antilles, il a fait ériger un mémorial avec l'aide des autorités locales. C'est là aussi qu'il a retrouvé sa famille béninoise, les descendants collatéraux de Georges.
(Romain Hecquet)
Descriptif technique
- Production
- Beau comme une image
- Participation
- CNC, France Télévisions, CGET (Images de la diversité), ministère des Outre-Mer, Procirep
- Réalisation
- Franck Salin
- Année
- 2016
- Durée
- 52'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui