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Nuclear Nation II

2014, documentaire, 110 min, couleur

Réalisation : Atsushi Funahashi

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Après un premier volet en 2012, Atsushi Funahashi continue de décrire le sort de Futaba, après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011.

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Résumé

Après un premier volet en 2012, Atsushi Funahashi continue de décrire le sort de Futaba, après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011. La commune, inhabitable, est bientôt désignée pour entreposer les déchets radioactifs ; les habitants quant à eux vivent loin de chez eux comme des réfugiés, qui dans un centre d’accueil, qui dans des logements temporaires.

Loin de Futaba, tel est le titre japonais d’une série de documentaires en cours dans laquelle Funahashi dépeint les suites de la catastrophe. Ce qui signifie, non seulement arpenter une ville morte, délabrée, pendant des laps de temps forcément courts ("no man zone" oblige), mais surtout s’installer durablement auprès des "exilés" des villes de Kazo ou d’Iwaki, à plusieurs centaines de kilomètres de là. Personnes âgées pour la plupart, les actifs ayant souvent trouvé de quoi se loger ailleurs. Toute une population ainsi délaissée, mais en première ligne des jeux politiques dont le maire Katsutaka Idogawa est bientôt victime. Caméra épaule ou plans filmés au téléphone, entretiens, cartons explicatifs, archives photographiques, Funahashi use d’une grande diversité de matériaux pour rendre compréhensible une situation inextricable – dont le désastre forme l’unique perspective passée ou à venir. La détresse et la rage des victimes n’en sont que plus implacables.

(Mathieu Capel)

Descriptif technique

Production
Documentary Japan, Big River Films
Réalisation
Atsushi Funahashi
Année
2014
Durée
110'
Double disque
Couleur / N&B
couleur
Genre
Documentaire
Diffusion
  • Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques
  • Projection publique
  • Diffusion en ligne

Avis

Sélectionné par

C'est un document convaincant sur une tragédie contemporaine. On perçoit bien le temps des politiques, qui minimisent la catastrophe et réaffirment le nucléaire comme une énergie indiscutable en niant les erreurs du passé, et le temps des victimes, condamnées à subir dans l'indifférence des décideurs.

(Matthieu Eveillard, Bibliothèque municipale de Bain-de-Bretagne)