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Recycler la ville moderne

Recycler la ville moderne
La reconstruction de la ville sur elle-même n’est pas un phénomène nouveau. Dans un temps de mutations urbaines où tous les experts s’accordent à dire qu’il est temps d’imaginer une ville recyclable, c’est-à-dire dense, limitée, mixte, ralentie, bref durable, le sujet revient au goût du jour. Si quelques nouveaux titres abordent ce thème (La Ville autrement, Le Centre national de la danse, Habitations Légèrement Modifiées), analyse à la faveur de documentaires plus anciens du catalogue des expériences menées par les architectes et les pouvoirs publics pour concevoir la ville autrement.

Dans le film L’Invention du Grand Paris de Frédéric Biamonti, la critique de l’architecture Françoise Fromonot confronte les projets des dix équipes qui ont réfléchi en 2009 à la création d’une métropole de l’après-Kyoto : le Grand Paris. Transports collectifs en surface, espaces naturels et agricoles de proximité, énergies renouvelables afin de concilier la ville monde des flux avec la ville locale qui valorise le quotidien de ses habitants. L’architecte hollandais Winy Maas préconise l’assouplissement des règles d’urbanisme obsolètes dans la capitale et l’intensification en douceur du tissu urbain, selon plusieurs typologies, de la maison individuelle sur le toit des immeubles à la tour gratte-ciel. Beaucoup estiment que l’avenir de Paris, c’est sa banlieue, pourtant abandonnée depuis plusieurs décennies. L’architecte anglais Richard Rogers déclare : “On n’a jamais vu une ville où le corps est à ce point séparé de ses membres.” Et pour pouvoir mieux répartir les richesses entre l’est et l’ouest de la capitale, il faut inventer une nouvelle gouvernance, celle d’une nouvelle collectivité qui intègre Paris et ses trois départements limitrophes (92, 93 et 94). Alors surgira le Grand Paris.

Après des années d’expansion urbaine, tous militent aujourd’hui pour une valorisation des territoires urbanisés. Mais de quelle manière ? Faut-il démolir la production antérieure et reconstruire da capo ou bien transformer l’existant en lui greffant nos savoirs actuels ? Le problème se pose surtout pour le bâti des Trente Glorieuses en périphérie de nos villes, et en particulier pour les grands ensembles ; mais les centres anciens, en voie de patrimonialisation aiguë, courent eux aussi un risque, celui de la muséification.

 

démolition/recontruction

Alors que la crise, le chômage, la dégradation du cadre bâti, le racisme et la ségrégation ont conduit à la stigmatisation négative des grands ensembles, de nouvelles stratégies sont mises en œuvre dans le domaine de l’habitat dans les années 1990. La sociologue Monique Eleb, dans la série de dix films consacrés aux Architectures de l’habitat en 2000, présente des expériences novatrices réalisées sur un habitat collectif diversifié et de qualité : cabanes-terrasses placées sur des passerelles en prolongation des façades – dispositif inventé par Edouard François à Montpellier – ou jardins privatifs et venelles collectives imaginées par Edith Girard pour créer de l’entre-deux dans un ensemble d’habitations du XIIIe arrondissement à Paris.

A côté de ces opérations manifestes d’innovations spatiales mais aussi de renouveau du confort moderne, on assiste aussi aux premières opérations de destruction de logements collectifs. Ainsi, dans le film Notes pour Debussy de Jean-Patrick Lebel, l’actrice Marina Vlady revient sur les lieux du tournage du film de Jean-Luc Godard (Deux ou trois choses que je sais d’elle, 1966), dans la Cité des 4000 à La Courneuve où la barre Debussy a été démolie en 1986. Ce quartier avait été construit au début des années 1960 pour reloger les mal lotis des quartiers insalubres de la capitale, ainsi que les rapatriés d’Algérie. Les films Dernier coup de pinceau de Sabine Prenczina, sur la Cité des Francs-Moisins à Saint-Denis ou Bourtzwiller 420 – Détruire disent-ils de Zouhair Chebbale, sur cette banlieue de Mulhouse, illustrent cette politique de destruction et le désarroi de la population qui a habité ces quartiers amenés à disparaître.

Le renouvellement urbain né dans les années 1990 serait-il le dernier avatar de la politique haussmannienne d’éradication de la ville paupérisée ? La loi Borloo en 2003 1 puis les violences urbaines de 2005 ont accéléré le phénomène de démolition/reconstruction dans les quartiers des grands ensembles. Le programme de rénovation urbaine mené aujourd’hui par l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) consacre plus d’argent à la démolition qu’à la réhabilitation : il favorise donc la promotion privée tout en permettant aux bailleurs de renouveler leur parc HLM après des décennies d’abandon.

Cet urbanisme de démolition nie l’idée d’architecture recyclable et de sédimentation des formes urbaines. Les différents projets de rénovation ne sont qu’exceptionnellement inscrits dans un projet global de territoire : en général, ils coïncident avec l’emprise territoriale des ZUS (Zones urbaines sensibles) définies par l’Etat et ne permettent pas de prendre en compte la question cruciale des transports.

 

paroles d’habitants

Partout les mêmes recettes sont appliquées sans lecture appropriée de l’histoire du sol, de sa topographie, ni même du contexte humain. La technocratie idéalise les grands tracés urbains aux géométries simples et faciles à construire. Le tracé de la voierie détermine donc la forme urbaine, l’îlot. Une nouvelle division foncière sépare plus clairement le domaine public et le domaine privé composé de parcelles individuelles. L’ANRU privilégie aussi mixité programmatique (habitat/commerces/services) et mixité sociale selon les prescriptions de la Loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) votée en 2000 qui fixe un seuil minimal de 20 % de logements sociaux à réaliser dans chaque commune. Mais au lieu de la mixité promise, on arrive parfois à une énième microségrégation due à un fractionnement systématique des échelles de la ville.

De nombreux documentaristes vont mettre en relief les représentations négatives des grands ensembles et la vision sécuritaire des décideurs qui prônent la démolition afin de mieux contrôler et de réduire la délinquance dans des quartiers devenus des ghettos pour des raisons économiques et sociales, mais dont il est facile d’accuser l’architecture “criminogène” ou “pathogène”.

Ainsi, dans Pas lieu d’être de Philippe Lignières, les sociologues et habitants du quartier du Mirail à Toulouse dénoncent le redécoupage du quartier des barres HLM dans de grands espaces verts, sous forme de petits îlots aux limites bien définies, “plus faciles à surveiller sur une voierie claire et lisible”. Le directeur du cabinet du préfet Midi-Pyrénées préconise de “ne pas réaliser de trop grandes places qui rendent accessibles les rodéos”, de fermer les copropriétés, de supprimer les espaces verts, “d’être vigilants sur les entrées d’immeubles”, bref “d’aménager des lieux pour prévenir le crime”. Quant aux habitants du quartier de Bagatelle à Toulouse, ils dénoncent eux-aussi la politique sécuritaire caricaturale mise en place par le GPV (Grand Projet de Ville) : “Nous ne sommes pas des pions qu’on déplace…il y a des gens qui sont heureux ici…c’est pas le Bronx, Bagatelle…c’est un petit village sympathique et parfois difficile…” Comme le rappelle l’historien Michel Ragon : “On ne résout pas une misère sociale par une simple sécurisation, on ne démolit pas parce qu’il y a un problème dans une cage d’escalier…”

Sur ce sujet encore, les films Chronique d’une banlieue ordinaire de Dominique Cabrera sur la Cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, De l’autre côté du périph’ de Nils et Bertrand Tavernier sur la Cité des Grands Pêchers à Montreuil, Retour au Val-Nord de Mehdi Lallaoui à Argenteuil, Propriété privée de Thomas Lallier sur la Cité du Pressoir à Paris ou Vaulx-en-Velin, la cité retrouvée d’Olivier Bertrand relayent abondamment la parole des habitants.

 

des grands ensembles de qualité

Depuis quelques années, certains responsables commencent à émettre des critiques à l’encontre de la politique de l’ANRU : ainsi la position militante de l’architecte-urbaniste Djamel Klouche  qui refuse, contre l’avis du maire, la résidentialisation de l’immeuble serpentin de couleur inventé par Emile Aillaud en 1964 pour le quartier des Courtillières à Pantin ; un grand ensemble de qualité dont les immeubles ondulent à travers un grand parc paysager. Dans le film de Sonia Cantalapiedra, Emile Aillaud, un rêve et des hommes, Djamel Klouche démontre que cet ensemble a déjà une valeur d’éco-quartier : “Vous vous déplacez à pied, en mode doux, dans un grand poumon vert… Dans Paris, ce serait un quartier de bobos !” Dans le film toujours, les urbanistes en charge de la ZUS s’étonnent d’ailleurs que l’entreprise de BTP Bouygues ait pu récupérer ce chantier de résidentialisation alors qu’elle avait échoué à la mise en œuvre des éléments préfabriqués à l’origine.

Est-il légitime de démolir massivement des logements qui pourraient être transformés, dans un contexte de pénurie de l’argent public ? Transformer un bâti ancien semble aujourd’hui moins coûteux que de le démolir. Le rapport du Conseil économique, social et environnemental piloté par Marie-Noëlle Lienemann en 2011 2 dresse un bilan très contrasté des opérations de destruction des logements sociaux mises en place par l’ANRU depuis une dizaine d’années. D’abord parce qu’elles réduisent le nombre total de logements malgré le principe du 1 pour 1, soit un logement reconstruit pour un logement détruit, difficilement respecté. Ensuite parce que ces logements ont moins de cinquante ans et pourraient donc encore être habités. De plus, l’opération de démolition est coûteuse et celle de relogement pendant la vacance très délicate. D’autre part, la reconstruction privilégie des logements de plus petite taille à l’encontre des besoins des familles nombreuses, mais aussi des personnes âgées et des personnes seules qui consomment en moyenne davantage d’espace habitable que les personnes plus jeunes ou cohabitantes 3. Enfin, avec le bâti disparaissent aussi les souvenirs, donc une partie symbolique des identités des habitants trop souvent négligées.

 

 

 

transformer

Aujourd’hui, à l’heure de mutations de plus en plus complexes et de plus en plus fréquentes, ne serait-il pas nécessaire de transformer le contexte urbain à travers une stratégie de projets nés de la contrainte de l’existant et de l’écoute des habitants dans leur cadre de vie, plutôt que de fonder une nouvelle utopie en pratiquant la table rase. Plutôt que d’effacer les souvenirs d’une communauté qui a appris à vivre ensemble, ne pourrait-on pas profiter de la demande croissante de prise de parole des habitants pour établir ensemble les potentialités de l’existant ? Et impliquer un regard d’expert pour savoir comment les faire évoluer ? Que faut-il maintenir en place, que faut-il transformer, que faut-il ajouter ?

Transformer c’est faire un tri, c’est classer des fragments de la mémoire de l’architecture et prendre la mesure de ce qui existe ; ce à quoi nous invite par exemple l’architecte théoricien Aldo Rossi, dès les années 1960, dans son ouvrage L’Architettura della Città (Cf. L’Hypothèse Aldo Rossi de Françoise Arnold) : créer de la continuité historique dans la ville afin d’articuler le continu et le discontinu, et ainsi appréhender de manière positive la dimension hétérogène de la ville.

Cependant, la prise en compte de l’histoire ne suffit pas. Sous l’injonction du développement durable, il faut aujourd’hui permettre d’habiter autrement pour consommer moins d’espace et d’énergie, afin de préserver un patrimoine naturel commun qui constituera nos réserves de demain. De quelle manière juguler l’étalement urbain et quelles formes donner à la densité urbaine ? Quels modes de construction mettre en place pour mieux adapter le bâti aux évolutions de nos modes de vie : croissance et vieillissement de la population, recomposition familiale, cohabitation intergénérationnelle, etc. ?

 

la ville durable demain

Pour les documentaristes qui interrogent ces dernières années les experts de la ville durable sur ces questions, le diagnostic est double.

Faire émerger de nouvelles formes d’habitat qui permettent de regrouper des habitats individuels afin de favoriser une vie plus collective – ce qui peut aller jusqu’à imaginer la greffe de pavillons sur le toit des immeubles.

Ces expériences d’habitat intermédiaire sont issues des projets d’immeubles-villas des Cités radieuses de Le Corbusier dans les années 1930, ainsi que du mouvement proliférant des années 1970, comme les logements en étoile de Jean Renaudie à Givors, ou bien ceux de Renée Gailhoustet à Ivry ou Aubervilliers : de grandes terrasses-jardins aux formes variées, organisées sur des plans dénivelés pour mieux rencontrer le voisinage. Les films Renée Gailhoustet et Iwona Buczkowska, dans la collection L’Art de faire la ville, dressent l’inventaire des pratiques architecturales et urbaines de ces deux femmes architectes, opposées dans les années 1970 à la ségrégation du zoning urbain, au cadre de vie fonctionnaliste et à la cellule orthogonale répétitive de la Charte d’Athènes.

Aujourd’hui, l’hybridation de références entre collectif et individuel permet de prendre en compte l’évolution du monde du travail ou des groupes domestiques (célibataires, étudiants, personnes âgées, cohabitants, familles recomposées…), en donnant au collectif les qualités de l’individuel et en permettant à chacun de trouver sa place au sein du groupe. Dans le film La Ville autrement, l’architecte-urbaniste Gérard Thurnauer nous présente une variété de typologies intermédiaires sur un même lieu qui permet de recréer des situations de proximité de voisinage tout en valorisant l’intimité des espaces individuels. Ainsi, dans le quartier du Bois habité d’EuraLille, François Leclercq crée une zone de haute densité près du centre-ville en mixant différentes typologies de logements, séparées par des bandes plantées et gazonnées. Dans la ZAC de Malbosc en périphérie de Montpellier, François Kern intègre pergolas, venelles et coursives, et retravaille le vis-à-vis dans un quartier d’habitat collectif de grande densité. Dans le même quartier se glissent les fameuses villas vanille, des maisons évolutives à ossature de bois posées sur des bandes mitoyennes de 7,40 mètres de large, mais séparées par des murets en pierre massive du Gard “afin de répondre à la difficulté qu’ont les gens à s’approprier un mur mitoyen quand il est en béton”.

Transformer le bâti ancien pour concevoir de nouveaux logements à la spatialité juste.

Il ne s’agit plus seulement de remettre aux normes de l’accessibilité ou bien d’apporter des améliorations d’isolation énergétique par l’extérieur ou encore de se contenter d’un simple ripolinage pour obtenir des façades bariolées. Il faut intervenir sur la reconfiguration spatiale de l’existant. Moderniser et concilier extension du volume habitable et densification du quartier. Il faut pour cela que l’architecte troque son habit d’inventeur idéaliste contre celui d’interprète pragmatique et créatif, à la manière de l’architecte Patrick Bouchain qui fut l’un des premiers à tenter l’aventure de la réhabilitation des friches industrielles en France. Dans le film Construire autrement de Jacques Kébadian, il nous rappelle : “C’est l’interprétation de la norme qui fait la qualité de l’architecture ; or dans le logement social, la norme a été tellement contrainte qu’elle a amené la standardisation du logement.” De la transformation des abattoirs de Calais en scène nationale à la métamorphose de la biscuiterie LU à Nantes en centre culturel, l’architecte procède par addition et soustraction du bâti afin de préserver la mémoire du lieu, mais sans aucune posture patrimoniale.

Pour rester dans la réhabilitation de bâtiments institutionnels, celle du Palais du peuple à Pantin, grand vaisseau de béton de Jacques Kalisz, en Centre national de la danse par les architectes associées Claire Guieysse et Antoinette Robain, est exemplaire aussi (Le Centre national de la danse de Juliette Garcias, dans la collection Architectures).

 

la tour bois-le-prêtre

Grâce à des architectes pragmatiques comme Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, la transformation touche désormais le domaine du logement collectif. Le duo a d’abord conçu des maisons individuelles aux vastes espaces libres et modulables dans des enveloppes inspirées des serres horticoles. L’emploi de matériaux comme l’aluminium ou le parpaing permet de réduire le coût de construction. Dans un entretien filmé par Leonardo di Costanzo (Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal dans la collection Les Mots de l’architecte), ils plaident pour des espaces transformables en fonction du désir des habitants.

Pour la Tour Bois-le-Prêtre dans le XVIIe arrondissement à Paris, leur étude 4, conduite en trio avec l’architecte Frédéric Druot afin d’offrir une alternative à la démolition de la tour HLM de Raymond Lopez (livrée en 1962), a permis d’identifier le potentiel de transformation du bâtiment : une ossature de qualité, de grands espaces, de grandes hauteurs et des vues dégagées. Mais l’équipe va surtout déplacer la problématique de l’isolation thermique et acoustique par l’extérieur vers une approche plus globale sur la question de l’habiter. Leur méthode : partir de la dimension intime de la cellule d’habitation en agrandissant toutes les pièces en direction de l’extérieur, sous forme de balcons/jardins d’hiver et de grandes baies vitrées qui apportent vue et lumière. Leur position radicale contre la démolition les conduit à trouver des solutions alternatives viables au niveau énergétique (50 % d’économie d’énergie), spatial (de 20 à 60 m2 en plus par logement) et économique (1/3 du budget affecté à la démolition en moins). La métamorphose exemplaire de la Tour Bois-le-Prêtre sera couronnée par l’Equerre d’Argent en 2011.

Réhabiliter, restructurer, rénover… autant de mots qui désignent des degrés d’intervention divers et variés sur des bâtiments de différentes qualités pour servir de nouveaux usages. Interpréter l’existant puis choisir une méthode de transformation adaptée à chaque cas, comme le suggèrent Lacaton et Vassal. Améliorer l’habitation malgré la barrière corsetée des normes. Intensifier les lieux d’échange. Respecter les mémoires individuelles et collectives des habitants quitte à bousculer les habitudes de leur cadre de vie, comme le montre Guillaume Meigneux dans Habitations Légèrement Modifiées, consacré à la transformation audacieuse de la Tour Bois-le-Prêtre et son appropriation picaresque par ses habitants combattifs et participatifs. Et cesser de jeter, car la crise économique et énergétique est passée par là. Comme le suggèrent Marc Bertier, Hervé Marchal et Jean-Marc Stébé : “Cette nouvelle façon de considérer les cités HLM autorise à penser que les populations pourraient s’y inscrire dans une filiation affective et mémorielle, et retrouver la dignité et la satisfaction de résider dans des lieux réinvestis d’une légitimité symbolique.” 5

 

Annick Spay (mars 2014)

 

1 Loi d’Orientation et de Programmation pour la Ville et la Rénovation Urbaine

2 Rapport du Conseil économique, social et environnemental, direction Marie-Noëlle Lienemann, 2011, chapitre Bilan et perspectives du programme national de renouvellement urbain, pp. 55-69.

3 Olivier Namias, Vivre ensemble, p. 9, supplément à la revue bimestrielle Ecologik, août-septembre 2012 : “On estime qu’un 3 pièces français mesure 55 m2 contre 70 m2 en Allemagne.”

4 PLUS – Les Grands Ensembles de logements, territoires d’exception, de Frédéric Druot, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l’Architecture et du Patrimoine, éd. Gustavo Gili, Barcelone, 2007.

5 Revue Urbanisme, n° 388, printemps 2013, pp.58-61.