Asset Publisher
2015, documentaire, 145 min, couleur
Réalisation : Jean-Marie Barbe, Arnaud Lambert
Vidéos
Le cinéma de Chris Marker embrasse près de 60 années.
Images
Résumé
Le cinéma de Chris Marker embrasse près de 60 années. Refusant toute exhibition de sa personne, l’homme a choisi de n’exister qu’à travers ses œuvres, nombreuses et toutes très singulières. Hommage à cette figure insaisissable aux multiples facettes – révolutionnaire engagé dans les luttes de son temps, penseur critique des images, poète visionnaire – le film suit un parcours chronologique où alternent citations de films et interviews de témoins.
"Never complain, never explain" (ni plainte, ni explication) : cette austère maxime britannique résonne avec une œuvre immense qui prend en charge le tragique de l’Histoire sans prétendre en lever l’énigme. Pour Chris Marker (1921-2012), le siècle s’ouvre avec Octobre 1917 et le cinéma, qui, d’Eisenstein à Medvedkine, exalte son épopée. L’espérance révolutionnaire lui sert de boussole à travers la planète qu’il parcourt, les langages et techniques qu’il expérimente, les partages qu’il opère dans l’après 1968 en confiant des caméras aux ouvriers. Après l’écrasante défaite du communisme, l’artiste ne désarme pas mais, grâce aux ordinateurs, se plonge de plus en plus dans la réalité virtuelle. Comme en témoignent les protagonistes interviewés, tous impressionnés par la puissance de sa personnalité, celui qui avait substitué à son image celle d’un chat à la patte droite fièrement levée ne s’est pas contenté d’une existence virtuelle. Il a révolutionné le cinéma.
(Eva Ségal)
"Never complain, never explain" (ni plainte, ni explication) : cette austère maxime britannique résonne avec une œuvre immense qui prend en charge le tragique de l’Histoire sans prétendre en lever l’énigme. Pour Chris Marker (1921-2012), le siècle s’ouvre avec Octobre 1917 et le cinéma, qui, d’Eisenstein à Medvedkine, exalte son épopée. L’espérance révolutionnaire lui sert de boussole à travers la planète qu’il parcourt, les langages et techniques qu’il expérimente, les partages qu’il opère dans l’après 1968 en confiant des caméras aux ouvriers. Après l’écrasante défaite du communisme, l’artiste ne désarme pas mais, grâce aux ordinateurs, se plonge de plus en plus dans la réalité virtuelle. Comme en témoignent les protagonistes interviewés, tous impressionnés par la puissance de sa personnalité, celui qui avait substitué à son image celle d’un chat à la patte droite fièrement levée ne s’est pas contenté d’une existence virtuelle. Il a révolutionné le cinéma.
(Eva Ségal)
Descriptif technique
- Production
- Ardèche Images Production
- Participation
- CNC, Ciné+, Lyon Capitale TV, CD Ardèche, CR Rhône-Alpes
- Réalisation
- Jean-Marie Barbe, Arnaud Lambert
- Sujet
- Chris Marker
- Année
- 2015
- Durée
- 145'
- Double disque
- non
- Couleur / N&B
- couleur
- Genre
- Documentaire
- Diffusion
-
- Prêt aux particuliers par l'intermédiaire des médiathèques : oui
- Projection publique : oui
- Diffusion en ligne : oui